
Youdig (Perfides Frontières)
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Lyrics
Les vents se battent et s’éventrent en hiver
Des cîmes chauves aux creux moisis des vases
Le yeun respire et vomit ses vipères
Qui crachent pour bénir les mal-frissons sauvages
De la boue à la boue, le chaudron qui palpite
Et qui tourne au plus bas, des En-Bas de ce monde
La veine au sang de pus, la tourbeuse marmite
Tout est fait pour nourrir, au ventre l’eau profonde
Les maudits du pays s’en viennent en tirant par trois chaînes de fer un chien noir et sanglant
Le meneur de la bête a brisé ses os pour noyer l’âme-diable au travers des roseaux
Tadic-Coz, aux blanc crâne, demande une aide noire
Au breton revenu des charniers de la guerre
“Tu mèneras ce fauve en treize bons manoirs
Avant de le lâcher dans le trou des enfers !”
Les maudits du pays cloîtrés dans la chair de la bête au recteur sont jetés sous terre
Le meneur de la bête étendu mains-en-croix, face à terre, borgne-foi, fait hurler les ondées
De l’enfer froid !
Infern yen, abim yen, marv yen !
Les lèvres infernales ont bavé leur poison!
Verte langue de vase à la glotte de gouffre
Entasse dans sa gorge un tas de démons
Une mer sans vagues et sans rivages
Et la roche glacée qui tranche les bretons
Sous-sol de Loqueffret, et jusqu’à “La Feuillet”
Sous vos pieds de vivant les morts crachent frissons
L’odeur du Yeun Elez, s’écrase en infection
Les tripes du Youdig digèrent les trépas
Qui gèleront au cœur de la morte saison
Méritez votre mort, car la mort se mérite !
Les savants des écoles et des chaires ont menti !
Le malheur n’est pas rouge, mais l’enfer est bien froid !
Trempés comme le fer battu contre la rouille
Les blancs défunts s’écorchent aux parois du chaudron
Un vertige éternel dans le ventre du froid
Et le feu de la glace écrase les poumons
La fièvre tord les yeux et brise les mâchoires
De ce peuple enfermé entre flamme et flocon
Ceux qui n’ont que des os tirent d’un rocher blanc
Leurs linceuls prisonniers du glacial tison
L’odeur du Yeun Elez, s’écrase en infection
Les tripes du Youdig digèrent les trépas
Qui gèleront au cœur de la morte saison
Méritez votre mort, car la mort se mérite
Les savants des écoles et des chaires ont menti
Le malheur n’est pas rouge, mais l’enfer est bien froid
Des cîmes chauves aux creux moisis des vases
Le yeun respire et vomit ses vipères
Qui crachent pour bénir les mal-frissons sauvages
De la boue à la boue, le chaudron qui palpite
Et qui tourne au plus bas, des En-Bas de ce monde
La veine au sang de pus, la tourbeuse marmite
Tout est fait pour nourrir, au ventre l’eau profonde
Les maudits du pays s’en viennent en tirant par trois chaînes de fer un chien noir et sanglant
Le meneur de la bête a brisé ses os pour noyer l’âme-diable au travers des roseaux
Tadic-Coz, aux blanc crâne, demande une aide noire
Au breton revenu des charniers de la guerre
“Tu mèneras ce fauve en treize bons manoirs
Avant de le lâcher dans le trou des enfers !”
Les maudits du pays cloîtrés dans la chair de la bête au recteur sont jetés sous terre
Le meneur de la bête étendu mains-en-croix, face à terre, borgne-foi, fait hurler les ondées
De l’enfer froid !
Infern yen, abim yen, marv yen !
Les lèvres infernales ont bavé leur poison!
Verte langue de vase à la glotte de gouffre
Entasse dans sa gorge un tas de démons
Une mer sans vagues et sans rivages
Et la roche glacée qui tranche les bretons
Sous-sol de Loqueffret, et jusqu’à “La Feuillet”
Sous vos pieds de vivant les morts crachent frissons
L’odeur du Yeun Elez, s’écrase en infection
Les tripes du Youdig digèrent les trépas
Qui gèleront au cœur de la morte saison
Méritez votre mort, car la mort se mérite !
Les savants des écoles et des chaires ont menti !
Le malheur n’est pas rouge, mais l’enfer est bien froid !
Trempés comme le fer battu contre la rouille
Les blancs défunts s’écorchent aux parois du chaudron
Un vertige éternel dans le ventre du froid
Et le feu de la glace écrase les poumons
La fièvre tord les yeux et brise les mâchoires
De ce peuple enfermé entre flamme et flocon
Ceux qui n’ont que des os tirent d’un rocher blanc
Leurs linceuls prisonniers du glacial tison
L’odeur du Yeun Elez, s’écrase en infection
Les tripes du Youdig digèrent les trépas
Qui gèleront au cœur de la morte saison
Méritez votre mort, car la mort se mérite
Les savants des écoles et des chaires ont menti
Le malheur n’est pas rouge, mais l’enfer est bien froid
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